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Questionner l'approche par compétences sur la robustesse

Démarré par Briand Michel dans Former des étudiantes et des étudiants robustes 5 juin 2025 10:43

Bonjour

Cette question a été discutée lors de la troisième rencontre du cercle apprenant créé à la suite du café robustesse sur formation et robustesse.

Nous sommes preneurs pour la suite du cercle si certain.e.s ont des éléments sur le sujet.

et aussi

Robustesse et enseignement transcription de la visio augmenté des échanges sur le pad et le chat. pour prolonger et apprendre ensemble : un cercle apprenant documenté ici (mars à juin) et un réseau apprenant "former à la robustesse" qui croise enseignants, animateurs, formateurs autour de retours, de questions, de partages pour contribuer à la prise en compte de la robustesse et de la santé commune ; pour y participer.

Belle journée

heart
5 juin 2025 11:28

Merci cher Briand Michel. Voici ce que j'écrivais à ce sujet dans un autre fil : 

Dans l'enseignement supérieur, et cela n'engage que moi, l'approche par compétences, qui a influencé l'enseignement supérieur de manière plus ou moins significative, est née dans le creuset d'un système néolibéral subordonnant partiellement (heureusement !) les universités au monde économique. Je pense qu'aujourd'hui, il est nécessaire de changer le logiciel de la pédagogie de l’enseignement supérieur. Cela signifie, à mon sens, créer une pédagogie universitaire qui, sans ignorer la performance, intègre (et non superpose) une dimension importante de robustesse. Dans mon esprit, dans un contexte mondial marqué par l’instabilité — écologique, économique, sociale, démocratique — la pédagogie de la robustesse se présente comme un contrepoint à l’approche par compétences qui (j'insiste et selon moi) est alignée sur les exigences d’un marché du travail néolibéral. Là où l’APC vise l’adaptabilité de l’individu à l'économie de marché, la pédagogie de la robustesse propose de former des citoyens ancrés, critiques et capables de discernement face aux mutations du monde. En ce sens, les université se seraient plus subordonné partiellement, en quelque sorte, au monde économique mais servirait à nouveau la société revenant ainsi à un modèle plus humboldtien. 

plusone
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