Bonjour à toutes et tous.

On fait tous les mêmes erreurs. Une fois que l'on se voit confier une responsabilité d'enseignant, on veut trop souvent et trop rapidement faire la preuve de l'étendue de nos connaissances devant nos chères petites têtes blondes. Tout y passe, les choses importantes et les détails. Le temps dans cette optique fait rapidement défaut et la réplique fuse : vous verrez cela par vous-même car je n'ai pas le temps. Au passage je rappellerai que la notion de crédits est bien trop souvent galvaudée. Qui prend conscience qu’au crédit est ajusté un nombre d’heures de présence au cours, d’apprentissages etc…

Ave le temps j’ai appris à me maîtriser, comprenez à réduire les contenus pour aller à l’essentiel. Cette attitude me semblait d’autant plus normal que tout vétérinaire n’allait pas embrasser la pratique rurale et donc être passionné par la reproduction et la santé mammaire bovine.

J’ai fait mien l’adage bien connu : un enseignant est là pour ouvrir des portes et à inviter les étudiant.es à la pousser plus ou moins fort et à la franchir avec plus ou moins d’intérêt. Tout est transmis, on le sait. La principale difficulté pour un enseignant est de donner envie. Avec Johnny j’écrirais que les étudiants attendent « le plaisir aussi qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie et qu'on rallume ma vie ».

Vous l’avez compris small is beautifull. La difficulté de la robustesse réside dans le choix de ce que l’on veut partager.

Bonne continuation.